Electrique ou hybride, passer à un mode de consommation énergétique peu ou non polluant est devenu une priorité de nos sociétés.
Le secteur du transport routier doit répondre présent. Les offres sont diverses mais il faut aussi prendre en compte les réalités économiques.
Tour d’horizon des solutions, et de leurs applications potentielles, au cas par cas.
Les résultats de la convention citoyenne pour le climat viennent d’être rendus publics le 21 juin dernier.
L’organisation de cette convention illustre l’importance accordée aux enjeux écologiques par le peuple et les pouvoirs politiques.
Les enjeux sont multiples et l’affaire de tous :
Assurer une quantité d’énergie nécessaire au développement économique mondial
Dans une infographie sur les chiffres clés du transport de marchandises, la Fédération nationale du transport routier (FNTR) nous informe que 89% du transport de marchandises se fait par la route.
On compte 442 200 camions français roulant sur le territoire en 2018.
Face à ces chiffres on comprend l’importance pour le secteur d’étudier les solutions envisageables.
Dans un premier temps le Groupe Trouillet accompagne ses clients sur l’adoption d’une conduite écoresponsable.
Sur le plus long terme il est à considérer d’effectuer une transition énergétique via sa flotte de véhicules.
Aujourd’hui les solutions de remplacement des énergies fossiles sont multiples.
Dans son livre blanc sur le sujet l’Association nationale pour le développement de la mobilité électrique liste les alternatives possibles.
Tout d’abord il existe les solutions de biocarburants en remplacement du gazole.
L’avantage est de proposer une réduction drastique d’émission de CO2 sans changer de véhicule. Mais dans certains cas son utilisation nécessite une modification du moteur et des vidanges plus fréquentes.
De plus ces biocarburants continuent malgré tout de rejeter du CO2 dans l’atmosphère.
On distingue les véhicules électriques qui sont une solution idéale en terme d’impact environnemental. En effet ces véhicules ne rejettent aucun résidu ni gaz polluant dans l’air. Cependant à l’heure actuelle l’autonomie, pour un camion de 19 tonnes, est de 150 km. La tendance est à la progression espérant atteindre rapidement les 300 km.
Ensuite il existe les véhicules hybrides. Ces derniers combinent généralement énergie thermique (essence) et énergie électrique. De fait ils réduisent l’impact sur l’environnement. Mais ils restent dépendant des énergies fossiles et donc rejette du CO2 et des particules fines.
Viennent ensuite les véhicules utilisant le gaz naturel pour véhicules (GNV). Il s’agit d’utiliser du gaz naturel liquéfié et du gaz naturel comprimé. Ils émettent 95% moins de particules fines que le diesel. Cependant une étude récente de l’ONG Transport & Environment tend à montrer que les camions roulant au gaz seraient 5 fois plus polluants que ceux roulant au diesel.
Il existe aussi les véhicules à hydrogène. Ils fonctionnent comme les véhicules électriques mais sont alimentés par une pile à combustible utilisant l’hydrogène. Ils présentent l’avantage de ne rejeter que de la vapeur d’eau.
Cependant, dans une fiche d’informations d’experts sur l’hydrogène, on apprend que sa production se fait à 96% par l’utilisation de combustibles fossiles.
Des évolutions sont à espérer pour les alternatives les moins polluantes dans les années à venir.
Aujourd’hui le coût est relativement élevé pour des véhicules à énergies propres.
C’est ce qu’illustre l’Agence pour le développement durable dans un bilan de 2018 sur l’impact de l’électrification du transport routier.
Le coût total de possession (TCO) de véhicules poids lourd non-thermiques est supérieur de 3,4 à 33,4 centimes d’Euro par kilomètre comparé au Diesel pour un usage sur des longues distances.
Cependant dans les dix années à venir cette différence va avoir tendance à s’inverser en faveur des solutions non polluantes.
En effet une plus grande production va réduire le coût d’acquisition, de même que l’entretien sera moins cher.
A contrario les véhicules diesel vont voir leurs prix d’achat augmenter ne devenant plus la norme. Et surtout le diesel, de par sa raréfaction naturelle, va devenir de plus en plus cher.
Pendant cette phase de transition, louer ses véhicules permet un renouvellement étape par étape et de tester l’énergie qui conviendra aux nouvelles normes. D’où l’intérêt au Groupe Trouillet d’étoffer ses gammes de véhicules roulants en énergie propre disponible à la location.
Le même rapport nous révèle une donnée intéressante : dès aujourd’hui, sur le segment des véhicules utilitaires légers, quitter le diesel semble une idée intéressante.
Le TCO est, à ce jour, quasi équivalent pour un véhicule diesel et un véhicule tout électrique. La différence est même à l’avantage des véhicules hybrides.
Mieux, dans les 10 prochaines années le TCO d’un véhicule électrique sera 5,2 centimes / km moins cher que celui d’un véhicule diesel.
C’est une option à considérer surtout pour les transports de petites marchandises en agglomération ou sur de courtes distances.
Dans cette logique, le Groupe Trouillet, sélectionne et aménage les meilleurs véhicules, pour parcourir les derniers kilomètres de livraison de façon éco-responsable.
Une gamme de véhicules électriques alliant praticité, rapport qualité/prix et zéro émission de CO2.